Zones de quiétude "espèces"

Au fil des saisons, la faune et la flore qu’abrite la réserve naturelle sont amenées à traverser des périodes particulièrement délicates. Aidez – nous à protéger la biodiversité en respectant la tranquillité de ces zones refuge. Pour cela, des itinéraires vous sont conseillés, merci de les suivre.
Lagopède des Pyrénées – Lagopus muta pyrenaica Hartert, 1921. Les activités sportives affaiblissent les animaux sauvages. C’est le cas pour les populations de lagopède alpin. Le stress, conjugué à une mauvaise constitution physique, peut abaisser le taux de reproduction, provoquer des maladies et même entraîner la mort par épuisement.
© B. Muffat-Joly.

Une nature convoitée

Le sport, une place grandissante dans le quotidien des Français. © R. Laffitte / RNN de Mantet

Les sports de nature ont connu un formidable essor ces dernières années, et la randonnée se mue peu à peu en un véritable sport de masse. Cette évolution constitue aussi une menace grandissante pour la faune et la flore, en particulier pour les habitats naturels. Pour réduire le dérangement et éviter de mettre en péril la vie de ces espèces et de ces espaces, quelques règles de précaution peuvent être appliquées simplement lors de vos sorties sur le terrain. Car, dès lors que les espaces de la faune sauvage sont respectés, les interdictions et barrières peuvent être limitées, et la nature rester ouverte à tous ceux qui souhaitent la découvrir.

Incidence des sports de nature sur la biodiversité

Reproduction, élevage des jeunes, hivernage, sont les phases les plus sensibles pour les animaux sauvages. Les animaux sauvages ont développé diverses stratégies pour limiter autant que possible leurs dépenses d’énergie :

  • en se parant d’un plumage / pelage d’hiver isolant,
  • en se réfugiant dans des abris protégés ou des grottes,
  • en se réchauffant sans bouger au soleil,
  • en limitant leurs déplacements et en économisant leurs forces,
  • en abaissant leur température corporelle.

Mais l’essentiel pour tous les animaux sauvages, c’est de ne pas être dérangés, car le stress et la fuite leur font dépenser beaucoup d’énergie. De surcroît, les animaux disposent de moins de temps pour rechercher de la nourriture, et leur bilan énergétique s’en ressent.
La végétation n’est pas en reste. Le piétinement entraîne la détérioration des sols et la dégradation de la flore.

Rester sur les sentiers balisés pour éviter le dérangement de la faune, l’érosion des sols et le piétinement des espèces végétales. © G. Cézéra

Les espèces à enjeux que vous pouvez rencontrer :

Respecter, c’est protéger !

Un réseau de sentiers a été défini pour limiter le dérangement et permettent ainsi de concilier les activités de loisirs et la préservation de la biodiversité. Il est conseillé de ne pas sortir de ces sentiers. © R. Laffitte / RNN de Mantet

Notre comportement dans la nature, en toute saison, conditionne la tranquillité nécessaire à la conservation de la biodiversité.
En respectant quelques bonnes pratiques, nous pouvons tous participer à sa préservation :

  • Restons sur les sentiers et pistes balisés,
  • Respectons la réglementation affichée à l’entrée des zones protégées,
  • Randonnons sans chien, leur présence risque de faire fuir les animaux sauvages, qui le considèrent comme des prédateurs,
  • Ne dérangeons pas la faune et privilégions l’observation à distance.